N1. Ferme Hanin

    A proximité de notre hôpital

local émergent quelques bâtiments d’exploitation accrochés au flanc du « Fond de Saint-Michel » et une maison de maître masquée par son rideau de hêtres. Mais ce qui semble n'être qu'une humble ferme fut jadis une importante propriété qui appartenait au seigneur du lieu.

    Au 17^ème siècle, les parcelles qui composent maintenant la ferme Hanin faisaient partie du domaine Le Rouge, famille qui régnait sur la paroisse de Saint Michel du Haisel. En 1683, le « rôle du sel dans la paroisse de St Michel » [1] attribuait à Jacques Le Rouge, escuyer Sieur de Saint-Michel, un domaine de 45 acres

    Le 2 septembre 1733 [2], Charles Le Rouge, fils de Jacques,  aussi escuyer et sieur de Saint-Michel , demeurant en cette paroisse, vend, « à titre de fieffe à rente foncière perpétuelle et non rachetable » à Henry Noël, marchand laboureur demeurant aussi à Saint-Michel , ... « un manoir terre et héritage assis en ladite parroisse de Saint Michel du Haisel ... concistant tant en masure logée et plantée ainsy qu’elle est entourée de fossés droit de collombier,... terres labourables,... le tout contenant le nombre de trente à trente deux acres (environ 17 à 18 ha) ... ». Charles Le Rouge avait reçu ce bien de la succession de Jacques Le Rouge son père, lequel le possédait au droit de ses ancêtres.

    De quelle seigneurie ces terres étaient-elles mouvantes ? L’acte de 1733 n’est pas très explicite :

    Il semble donc que cette ferme faisait partie du fief de Gromesnil dont Madame de Montholon, dame de Gromesnil et de Beaucamp, était porteur en avant pour le comté de Tancarville et à qui Henry Noël sera tenu de payer les droits seigneuriaux.

     Dans cette tractation, le sieur de St Michel se réserve,  pour y résider avec Louise Catherine Turpin son épouse, la maison avec la cour et la petite écurie ; il se réserve aussi le droit de faire pâturer une vache et un cheval «pour la nourriture desquels il est arresté que ledit Noël destinera gratuitement deux cents botteaux de courte paille en temps d’hiver ». Enfin, le sieur de St Michel se réserve « les pigeons qui naistront sur ladite ferme », ce qui laisse penser que le domaine était le lieu de résidence du seigneur de St Michel et qu'il était bien édifié d’un colombier.

    Mais Charles Le Rouge ne profitera pas longtemps de ces avantages : il sera enterré l’année suivante dans l’église de sa paroisse.

                        Et avant cette date de 1733 ?

    Un inventaire des aveux rendus au comte de Tancarville pour les terres et masures de Saint-Michel du Haisel  mentionne un aveu rendu par Jacques Le Rouge le 10 juillet 1655 [3] pour 32 acres 32 perches. Il s’agit très certainement des fermes qui nous intéressent ici. Et cet aveu précise que Jacques était "fils de Pierre et de Marie Debray sa mère fille puisnée de feu Jacques Debray  escuyer et cohéritière de feu Paul Debrey son frère lequel Paul Debrey estoit fils et hérittier dud(it) feu Jacques Debrey et led(it) Jacques fils de François" . Sur le même document suit un autre aveu daté du 31 mai 1554 rendu par François Debray, fils et héritier de Jean Debrey, pour une terre de 29 acres 1 vergée et demie, ce même domaine assurément.

    On peut donc en déduire que ce domaine appartenait au 16^ème siècle à la famille Debrey avant de passer dans l’escarcelle des Le Rouge.

    Les Le Rouge possédaient beaucoup d’autres terres sur la paroisse de St Michel : un aveu du 9 septembre 1713  concerne une terre de 75 acres que le Sieur Tompson, seigneur Duquesnay avait acquise de Charles et Jacques Le Rouge les 14 mars 1692 et 18 novembre 1701 [4]. Il s’agit de la « ferme de l’hospice » (voir « M1. Ferme Beauvais »)

   Après les familles Debrey et Le Rouge, c’est donc la famille Noël qui devient propriétaire du domaine et qui va le détenir pendant près d’un siècle. Louis Charles Noël en prendra possession lors de la succession d’Henry Noël fils.

    Parmi les terres appartenant à Louis Noël, nous trouvons entre autres  les terres situées entre la vieille route et le chemin du fond de St Michel, terres qui apparaissent sur un plan terrier de 1780 [5]

    Le 7 février 1784 [6], Louis Noël loue la ferme pour neuf années de 1784 à 1793 à Guillaume Morin demeurant à Oudalle. Le preneur devra faire sa résidence sur cette ferme qui contient alors environ 27 acres et était précedemment exploitée par le bailleur.

    Il semble que notre propriétaire était alors très pressé d’abandonner l’exploitation de sa terre car le 20 juin 1784 [7], il loue le domaine pour trois mois et demi à Jacques Moley pour la période du 15 juin 1784 au 21 septembre même année. Juste le temps d’attendre l’arrivée de Guillaume Morin. Pourquoi tant de précipitation ? En 1757, Louis Charles Noël avait épousé Marie Anne Barbet, mais leur séparation civile est prononcée le  11 mai 1782 . Or, pendant la période de leur union, des immeubles propres à l’épouse avaient été vendus. Aussi, conformément à la Coutume de Normandie,  une sentence de la Haute Justice de Tancarville attribuera à l’épouse, le 12 mars 1785, la terre de Saint Michel pour remploi des biens qui lui appartenaient et que le Sr Charles Noël son mari avait aliénés avant leur séparation civile.

                Notre ferme appartient donc maintenant à Marie Anne Barbet.

    Le 6 juin 1800 [8], Marie Anne Barbet loue cette ferme pour 9 années à Jacques Lequesne. La ferme, déjà tenue à loyer par le preneur, contient alors  11ha 27a . Le bail précise en outre que le preneur « devra souffrir aux fermiers qui occupent la basse cour attenante à la masure de ladite ferme passage à travers ladite masure »

    Le 26 ventose X  (17 mars 1802) [9], Louis Charles Noël et Anne Marie Barbet font donation entre vifs de tous leurs biens au profit de leurs quatre fils survivants : Louis Jacques, cultivateur à St Michel, Jean Baptiste, aussi cultivateur à St Michel, Alexandre, capitaine à la 76^ème demi-brigade d’infanterie de ligne, et Pierre Charles Victor, commis de négociant à Rouen.

     Parmi les biens appartenant au mari, nous trouvons une ferme à Saint Michel occupée par Louis Jacques Noël contenant tant en masure que labour environ 7 ha 1/3 ou 13 acres (voir « M4. Ferme Colombel ») ; une autre ferme à Saint Michel avec extension sur La Remuée d’environ 10 ha ¾ ou 19 acres occupée par Jean Baptiste Comont, « de partie desquels objets ladite Marie Anne Barbet jouit à titre de douaire en vertu de sentence de la cy-devant haute justice de Tancarville en date du 7 août 1790 » ; (voir « L1. Ferme Testu »)...

    Et parmi les biens appartenant à l’épouse, une ferme à Saint Michel consistant en plusieurs masures édifiées de plusieurs maisons et labours , bois taillis, joncs mariniers pour environ 14 ha ¾ ou 26 acres (dont 24 acres de remploi prélevés sur les biens de son mari), ladite ferme occupée tant par ladite dame Noël, Jacques Lequesne, Jean Deshais, Pierre henry , veuve Perdriel, Jean Lallemand, Louis Lallemand, et Jean Bte Noël . Il s’agit de cette « ferme Hanin ».

    Les enfants donataires auront la pleine propriété de ce jour et la jouissance depuis le premier vendémiaire dernier, à la charge pour eux de partager ces biens entre eux en portions égales

    Marie Anne Barbet meurt le 18 frimaire XI (9.12.1802). Le partage des terres entre les codonataires va être effectué par acte sous seing privé rédigé le 11 germinal an XI (1^er avril 1803) . Parmi les 4 lots constitués, les deux derniers concernent notre ferme. Ils seront attribués à Pierre Charles Victor et à Alexandre.  

    Nous pouvons alors étudier séparément les fermes « N1a. Ferme Victor Noël » et « N1b. Ferme Alexandre Noël » jusqu’en 1847, année où le domaine sera réunifié.

N1a. Ferme Victor Noël

    Après la mort de Jacques Lequesne survenue le 1^er janvier 1806,  sa veuve assurera pendant quelques mois l’exploitation du domaine. Le 4 juin 1806 [10] , Victor Noël, loue la ferme pour 9 ans à Louis Pierre Beaudoin fils demeurant à St Vincent d’Aubermare mais qui devra en faire sa résidence avec sa famille. La ferme est alors estimée à 19 acres (ou 10ha 81a selon le futur cadastre)

    Le 5 juin 1811 [11], Victor Noël, alors négociant à Rouen, va vendre ses terres à Marguerite Rose Loiseau veuve de Benoist Limare , lequel était aussi négociant à Rouen. L’acte de vente décrit ce bien comme étant « une portion de ferme située en la commune de St Michel du Haisel consistante 1°) en  masure édifiée de maison, grange, pressoir, et autres batiments propres à son exploitation plantée d’arbres fruitiers, close au nord, au midy et au couchant de fossés plantés d’arbres de haute futaye qui en font partie , et vers le levant d’un fossé mitoyen entre l’objet vendu et le Sieur Alexandre Noël frère du vendeur . 2°) en une basse cour plantée d’ arbres fruitiers édifiée d’une maison composée de plusieurs appartements contigue à la masure ci-dessus avec laquelle elle ne forme qu’un seul et même enclos ; 3°) en une portion de terrain plantée d’arbres de haute futaie au nord de ladite masure ; 4°) en une pièce de terre en masure ... édifiée d’une maison composée de plusieurs appartements; 5°) en deux pièces de terre de labour... le tout contenant environ 11 ha 91 a 67 ca  ou 21 acres ancienne mesure exploité par les Srs Beaudouin, Guillemard, Perdriel  et Lallemand »

    Mme veuve Limare meurt à Rouen le 1^er mars 1834 laissant comme seul héritier son petit fils Pierre Eugène Izarn, propriétaire demeurant à Rouen. Ce dernier, par acte sous seing privé en date du 8 novembre 1847 [12] déposé le lendemain chez Brière , vend à Jean Frédéric Cousin Duparc sa  ferme de St Michel contenant environ 11ha 05a 68ca  occupée par le sieur François Revet .

    Or, comme on va le voir un peu plus bas, Jean Frédéric Cousin avait déjà acquis, en 1842,  la portion « ferme Alexandre Noël ». Ainsi, à partir de 1847, la ferme de Saint Michel est réunifiée

N1b. Ferme Alexandre Noël

     Le 15 juin 1823 [13], Alexandre Noël, maintenant juge de paix du canton de Faon dans le Finistère,  va se débarrasser de la « masure Lallemand » : il la vend ... à Louis Lallemand qui l’occupait mais se réserve le labour 222 de 2560 ca. Cette masure sera ensuite vendue à Marie Henriette Leroux épouse de Dominique François Richer le 2 décembre 1837 [14], lequel couple la revendra le 22 février 1842 [15] à Laurence Anastasie Maugras vve de Jean Michel Duchemin.

Cette petite cour fera désormais partie du domaine de Mme Duchemin  (voir « A8. Ferme du Château de Saint Michel »)

 Remarquons que Louis Lallemand avait pour parrain et marraine Louis Noël et Marie Anne Barbet, anciens propriétaires.

    Le 4 janvier 1829 [16], Alexandre Noël loue pour 9 ans  à Jean Baptiste Noël une petite ferme à St Michel contenant en masure close bâtie et plantée qu’elle est, bosquet, basse cour, jardin et plantations et terre de labour le tout contenant environ 5 ha 68 a . Le bailleur se réserve  la chambre au-dessus de la cuisine, la salle, les 2 petits cabinets y attenant et le batiment qui ouvre sur le bosquet.

Mais Jean Baptiste Noël exploitait déjà cette ferme comme en témoigne une vente de fagots réalisée le 1^er juin 1823 [17] à la requête d’Alexandre Noël « dans la passée de la ferme occupée par le sieur Jean Noël »

    Alexandre Noël, ex capitaine d’infanterie, puis juge de paix à Faon (Finistère), meurt en cette commune de Faon le 6 juillet 1831. La dame Lemoine sa veuve, qui pouvait avoir des droits dans la succession de son mari , meurt en mars 1837 laissant pour seule héritière sa fille unique Mélanie Zoé Noël épouse de Félix Yves Charnel laquelle meurt le 24 novembre 1841 laissant trois enfants mineurs comme héritiers chacun pour 1/3. L’un d’eux, Alexandre Charles Marie, est décédé laissant pour héritiers son pere et ses deux frères et soeurs.

    Les immeubles dépendant des successions de Mme Charnel et du mineur Alexandre Charles Marie Charnel vont alors être vendus sur licitation par adjudication. Les biens à vendre, situés à St Romain, St Vincent et La Cerlangue, vont être partagés en trois lots dans le cahier des charges rédigé le 6 août 1842 [18], et l’adjudication va avoir lieu le 18 septembre 1842  

    C’est alors que va apparaître dans notre commune un gros propriétaire terrien, Jean Frédéric Désiré Cousin dit Duparc qui demeurait à Paris ... mais qui viendra sur la fin de sa vie goûter le calme de la campagne saint-romanaise. Deux importantes acquisitions vont lui permettre de reconstituer le domaine que possédait Louis Noël au siècle précédent :

    D’abord ce jour 18 septembre 1842, il va se rendre acquéreur du premier lot de l’adjudication Charnel. Ce lot comprenait la ferme de 4ha 85a 80ca occupée par Pierre Letendre (cadastrée D 225 à 233,  82, 224, 237), la basse cour de 83 a 90 ca occupée par Gabriel Lefebvre (D 234 à 236) et la  petite pièce de 25 a 60 ca qu’Alexandre s’était réservée en 1823 (D 222).

Et le 8 novembre 1847, comme on l’a vu un peu plus haut, il fera l’acquisition de l’autre portion de ferme que nous avons appelée « Ferme Victor Noël »

    Notons qu’entre temps, il avait acquis en 1843 la ferme de la maladrerie avec le beau pavillon « Les Marronniers », route nationale, pavillon qui allait devenir plus tard sa résidence. (Voir « D5. Ferme Cousin-Duparc »)

N1. Ferme Hanin réunifiée

    Le 2 octobre 1854 [19], Jean Frédéric Cousin va encore acquérir des héritiers Lemesle la parcelle D136 de 97a 20ca.

    Mme Anne Jeanne Collet, épouse de Jean Frédéric Cousin, décède au Havre le  17 mars 1864 laissant pour héritières mesdames Gelée et Diguet ses deux filles. Mais par son testament olographe du 30 juillet 1855 , elle laissait à son mari l’usufruit de ses biens immeubles.

    Mme Gélée décède à Fécamp le 30 juillet 1867. Quant à Jean Frédéric Cousin, il meurt le 11 juin 1871 à St Romain, dans son Pavillon « Les Marronniers » de la ferme de la Maladrerie. Il laisse pour héritiers sa fille Jeanne Marie épouse Diguet pour moitié, et pour l’autre moitié les trois mineurs Gélée ses petits enfants issus de sa fille Marie Louise.

   Pour procéder au partage des biens, un inventaire après décès est dressé les 10 et 17 juillet 1871 [20]. Cet inventaire contient les actes de propriété qui font apparaitre un patrimoine immobilier impressionnant : (voir « D5. Ferme Cousin-Duparc »)

    Le 8 juillet 1872 [21], le partage des biens va être effectué entre  Hippolyte Gélée, époux de Marie Louise Cousin, comme tuteur de ses trois enfants mineurs (Jeanne Louise Zenaïde, Adolphe Emile, et Amélie Marie), et Jeanne Marie Cousin épouse d’Edouard Georges Diguet demeurant à Montivilliers au château de la Payennière. Par tirage au sort, le domaine de St Michel est attribué à Jeanne Cousin.

    Edouard Diguet Cousin meurt en son château de la Payennière le 20 juin 1876. Le 4 juin 1908 [22], Jeanne Marie Cousin sa veuve fait donation de la ferme à sa petite fille Fernande Henriette Marie Sabine de la Bunodière épouse de Marie Emmanuel Adrien Maurice de Bray, se réservant toutefois l’usufruit. Le 12 octobre 1910, par acte sous seing privé, elle accorde un bail de douze années à Eugène Joseph Lenormand. Elle décède à Dieppe le 20 septembre 1917 laissant alors la pleine propriété à la donataire. La ferme contient alors 19ha 14a 68ca. 

    Fernande Sabine de la Bunodière, qui demeure au château de Trémoulins à Lyons la forêt, n’a pas l’intention de conserver ce domaine. Le 11 janvier 1919 [23], elle va vendre la ferme à Albert Louis Leberquier qui, comme à son habitude, va revendre rapidement. 

                                                     Journal de Saint Romain du 9.11.1918 

    Il se débarrassera d’abord de plusieurs terrains dont quelques  parcelles totalisant 4ha 77ca qu’il cédera le 31 mars 1919 [24]  à Joseph Pellot (le père de notre notaire) . Il s’agit des parcelles situées à l’ouest de la route de St Vincent (voir « A8. Ferme du Château de Saint-Michel »)

    Et le reste de la ferme d’une contenance de 12ha 38a 63ca sera vendu le 28 juin 1919 [25] à Henri Pascal Godin, directeur de la compagnie de commerce d’Extrême Orient. Le 4 novembre 1922 [26], ce dernier revendra l’immeuble à Charles Henri Edouard Lamy, négociant au Havre, et à son épouse Marie Jeanne Louise Sancey. Elle est alors libre de location.

    Très rapidement, le 23 décembre 1922 [27], les nouveaux propriétaires vont acquérir des consorts Bouvier-Lequesne un petit espace qui était enclavé dans la propriété : il s’agit de la parcelle D199/200 de 1190 m², édifiée de trois maisons qu’Albert Bouvier avait construites sur un terrain qui fut jadis le cimetière et l’emplacement de l’église de St Michel du Haizel, terrains qui furent vendus en 1830 à Louis Déperrest par la commune. Ils achèteront aussi à Mr Préveraud de la Boutresse , le 22 février 1924 [28], la parcelle D268p de 51a 22ca

          En 1931, le couple Lamy va mettre la ferme en

      adjudication.  Le cahier des charges rédigé le 18 avril

     1931 [29] la décrit comme un bien d’environ 13 hectares 

     avec maison, bâtiments, pavillon, ... La ferme est louée

     au fermier Auguste Antoine Pollet qui a succédé à son

     père Arcade André Pollet, mais la maison de maître est

     libre de location. Le 30 du même mois, la ferme sera adjugée

     à Henri Louis Leraître, entrepreneur de transport au Havre

     et Alice Layet son épouse.

     Journal de Saint-Romain du 14 mars 1931

     Mr Leraître est décédé à Saint Romain le 7 février 1942 (sur sa propriété  route d’Epretot ; voir « B4. Ferme Vason »). Il laisse comme héritiers son épouse pour  l’usufruit et ses deux filles Madeleine épouse Cahierre et Monique future épouse Trubert.

    Le 27 mars 1957 [30], les consorts Leraître vont vendre la masure de la ferme à Marcel Dubuc et Rosanna Demyttenaere son épouse. Le nouveau propriétaire en était déjà le fermier depuis plusieurs années, mais l’année suivante, il laissera l’exploitation de son domaine à Roland Hanin

    Encore une belle famille de cultivateurs :               

Albert *  puis  Robert ** étaient propriétaire de la ferme Dubuc

Albert * était propriétaire de la ferme Lemoine

Albert * puis Louis ****  puis Maurice *** exploitaient la ferme Dubuc

Marcel ***** fut propriétaire et exploitant de cette ferme Hanin

                               ... et d’autres dans les communes voisines !

    Le 25 juin 1960 [31], Roland Hanin et Bernadette Gallais son épouse vont à leur tour devenir propriétaires, mais seulement d’une partie de la masure.

Propriétaires successifs :

____ sur ferme Victor Noël

____ sur ferme Alexandre Noël

Exploitants successifs